30 décembre 2008
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13:31
Et voilà, plus que 24 heures avant la nouvelle année.
Hummm...
2008 aura été une année énorme et voilà que 2009 s'engage sous de biens mauvais augures.
2008 restera, à n'en pas douter, l'année de la crise du système capitaliste : les subprimes, bien entendu, auront fini par nous pêter à la gueule (cela faisait 18 mois qu'on nous le prédisait...) avec un effondrement en chaîne des économies. La relance, voilà le maître mot de cette fin d'année et, à coup sûr, le maître mot de l'année 2009. Déficit budgétaire est, et sera, celui de l'économie française et s'accompagnera, n'en déplaise à Fillon et à Lagarde, de celui de récession.
2008 est aussi l'année où le marché de pétrole nous a donné un avant goût des années à venir : le prix du baril du pétrole a tout simplement explosé entraînant en parallèle, et cela est presque aussi préoccupant, une spéculation honteuse sur les matières premières dont les productions agricoles (Bilan : émeutes de la faim). Cette histoire de baril de pétrole à 150 $ a néanmoins du bon puisqu'elle nous a permis de voir à quel point nos économies sont dépendantes de cette énergie fossile si fragile et appelée à s'envoler dans les années à venir. Quand je lis aujourd'hui que les Russes sont en train d'organiser un OPEP du gaz et que Poutine nous prédit la fin de l'énergie "pas cher", cela me renforce dans l'idée que ce signal d'alarme en 2008 nous sera peut être profitable. Oui, le Grenelle de l'environnement et nos ambitions nationales sont louables, mais maintenant, place à l'action, place à la réforme environnementale (même si, je le réécris ici une nouvelle fois, je pense qu'il est trop tard). La "grenellisation" des économies (comprendre : intégrer réellement le développement durable dans nos politiques publiques et leurs traductions effectives) est, à mon sens, la meilleure porte de sortie de la crise internationale.
2008 aura également été l'année "Obama". Ah oui, un grand moment historique pour les States qui sont passés, très rapidement à l'échelle de l'histoire, de la ségrégation à l'élection d'un noir à la présidence. Mais les "espoirs" qui reposent sur cette nouvelle administration ne sont-ils pas dès à présent destinés à être déçus ? Obama n'est pas le Père Noël, il est un symbole, ok, mais de fonder autant d'espoirs sur son équipe est une connerie. Quand on attend trop, on est nécessairement déçu. Allez, première échéance : fin janvier 2009 avec la crise au Proche Orient. Et là, on part directement vers les premières désillusions internationales (rendez-vous est pris !).
2008 aura été l'année de "Bienvenue chez les Chtis". Oh, vous me connaissez décidément bien, si j'écris cela c'est avec une plume trempée dans l'acide. Un succès national sans aucune mesure, pour ne pas dire en pleine démesure, pour une production réussie, certes, mais loin de mériter ce "phénomène de masse". La question du "pourquoi" est bien plus intéressante que le fait brut ! Vous m'excuserez, mais je n'ai pas envie de développer plus, notre médiocrité systémique, et notre incapacité à nous en abstraire, me... démotive.
Un coup de griffe pour les médias nationaux pour terminer : j'apprécie de moins en moins leur emballement en chaîne, s'auto-alimentant, créant du "buzz" plus que de l'information, générant de la polémique sur des sujets où le public a besoin de calme, de décryptage et d'information. Plus inquiétant, un pouvoir exécutif surpuissant avec une opposition politique aux fraises (le PS n'existe plus et n'existera plus pendant au moins les 10 années à venir) et un parterre médiatique médiocre, cela pourrait être destructeur dans l'opinion publique qui, contrairement à ce qu'en pensent nos "bien penseurs", comprend très bien les techniques de traitement de l'information et le mépris avec laquelle on la considère.
R.I.P Fluffy
Même si nous allons en chier, je vous souhaite néanmoins une très bonne année 2009 ! Santé, bonheur et épanouissement à tous !

2008 aura été une année énorme et voilà que 2009 s'engage sous de biens mauvais augures.
2008 restera, à n'en pas douter, l'année de la crise du système capitaliste : les subprimes, bien entendu, auront fini par nous pêter à la gueule (cela faisait 18 mois qu'on nous le prédisait...) avec un effondrement en chaîne des économies. La relance, voilà le maître mot de cette fin d'année et, à coup sûr, le maître mot de l'année 2009. Déficit budgétaire est, et sera, celui de l'économie française et s'accompagnera, n'en déplaise à Fillon et à Lagarde, de celui de récession.
2008 est aussi l'année où le marché de pétrole nous a donné un avant goût des années à venir : le prix du baril du pétrole a tout simplement explosé entraînant en parallèle, et cela est presque aussi préoccupant, une spéculation honteuse sur les matières premières dont les productions agricoles (Bilan : émeutes de la faim). Cette histoire de baril de pétrole à 150 $ a néanmoins du bon puisqu'elle nous a permis de voir à quel point nos économies sont dépendantes de cette énergie fossile si fragile et appelée à s'envoler dans les années à venir. Quand je lis aujourd'hui que les Russes sont en train d'organiser un OPEP du gaz et que Poutine nous prédit la fin de l'énergie "pas cher", cela me renforce dans l'idée que ce signal d'alarme en 2008 nous sera peut être profitable. Oui, le Grenelle de l'environnement et nos ambitions nationales sont louables, mais maintenant, place à l'action, place à la réforme environnementale (même si, je le réécris ici une nouvelle fois, je pense qu'il est trop tard). La "grenellisation" des économies (comprendre : intégrer réellement le développement durable dans nos politiques publiques et leurs traductions effectives) est, à mon sens, la meilleure porte de sortie de la crise internationale.
2008 aura également été l'année "Obama". Ah oui, un grand moment historique pour les States qui sont passés, très rapidement à l'échelle de l'histoire, de la ségrégation à l'élection d'un noir à la présidence. Mais les "espoirs" qui reposent sur cette nouvelle administration ne sont-ils pas dès à présent destinés à être déçus ? Obama n'est pas le Père Noël, il est un symbole, ok, mais de fonder autant d'espoirs sur son équipe est une connerie. Quand on attend trop, on est nécessairement déçu. Allez, première échéance : fin janvier 2009 avec la crise au Proche Orient. Et là, on part directement vers les premières désillusions internationales (rendez-vous est pris !).
2008 aura été l'année de "Bienvenue chez les Chtis". Oh, vous me connaissez décidément bien, si j'écris cela c'est avec une plume trempée dans l'acide. Un succès national sans aucune mesure, pour ne pas dire en pleine démesure, pour une production réussie, certes, mais loin de mériter ce "phénomène de masse". La question du "pourquoi" est bien plus intéressante que le fait brut ! Vous m'excuserez, mais je n'ai pas envie de développer plus, notre médiocrité systémique, et notre incapacité à nous en abstraire, me... démotive.
Un coup de griffe pour les médias nationaux pour terminer : j'apprécie de moins en moins leur emballement en chaîne, s'auto-alimentant, créant du "buzz" plus que de l'information, générant de la polémique sur des sujets où le public a besoin de calme, de décryptage et d'information. Plus inquiétant, un pouvoir exécutif surpuissant avec une opposition politique aux fraises (le PS n'existe plus et n'existera plus pendant au moins les 10 années à venir) et un parterre médiatique médiocre, cela pourrait être destructeur dans l'opinion publique qui, contrairement à ce qu'en pensent nos "bien penseurs", comprend très bien les techniques de traitement de l'information et le mépris avec laquelle on la considère.

Même si nous allons en chier, je vous souhaite néanmoins une très bonne année 2009 ! Santé, bonheur et épanouissement à tous !