10 janvier 2009
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Souvenez-vous, en juillet 2007 puis en juillet 2008 je vous parlais de la disparition mystérieuse de Thierry SAMAN.
Mis en cause dans une tentative d'assassinat contre sa femme, Thierry SAMAN avait disparu dans des circonstances mystérieuses. Le contexte de la disparition ne présageait rien de bon...
Ce 10 janvier 2009, j'apprends dans la presse que les restes calcinés de Thierry SAMAN ont été retrouvés et formellement identifiés par l'ADN. Voici l'épilogue de l'affaire.
Tout commence par un "tuyau" livré à un juge d'instruction : il existe des carrières souterraines dans l'Oise, sur la commune de Saint-Leu d'Esserent. C'est là qu'il faut chercher.
Plus que d'anciennes carrières de calcaire, c'est un véritable gruyère parsemé de pierres et de carcasses métalliques que les enquêteurs ont dû fouiller. Il faut savoir que, durant la deuxième guerre mondiale, ces carrières avaient été utilisées par les Allemands comme lieu de fabrication de missiles V1. Il reste encore de nombreuses traces de cette utilisation.
Le 7 novembre 2008, les enquêteurs identifient la 205 rouge calcinée de Thierry SAMAN à 4 ou 5 kilomètres de profondeur, dans un lieu difficile d'accès. En fouillant sur internet, j'ai eu la surprise de découvrir la photographie d'une 205 calcinée prise dans les carrières en 2007 ou 2008. Peut-être s'agit-il du même véhicule ?
Mis en cause dans une tentative d'assassinat contre sa femme, Thierry SAMAN avait disparu dans des circonstances mystérieuses. Le contexte de la disparition ne présageait rien de bon...
Ce 10 janvier 2009, j'apprends dans la presse que les restes calcinés de Thierry SAMAN ont été retrouvés et formellement identifiés par l'ADN. Voici l'épilogue de l'affaire.
Tout commence par un "tuyau" livré à un juge d'instruction : il existe des carrières souterraines dans l'Oise, sur la commune de Saint-Leu d'Esserent. C'est là qu'il faut chercher.
Plus que d'anciennes carrières de calcaire, c'est un véritable gruyère parsemé de pierres et de carcasses métalliques que les enquêteurs ont dû fouiller. Il faut savoir que, durant la deuxième guerre mondiale, ces carrières avaient été utilisées par les Allemands comme lieu de fabrication de missiles V1. Il reste encore de nombreuses traces de cette utilisation.
Le 7 novembre 2008, les enquêteurs identifient la 205 rouge calcinée de Thierry SAMAN à 4 ou 5 kilomètres de profondeur, dans un lieu difficile d'accès. En fouillant sur internet, j'ai eu la surprise de découvrir la photographie d'une 205 calcinée prise dans les carrières en 2007 ou 2008. Peut-être s'agit-il du même véhicule ?

Source : http://grotteur60.skyrock.com
Dans le véhicule calciné, les enquêteurs découvrent les fragments d'un corps humain. Ces restes permettent d'établir que la victime a été tuée par balle puis calcinée dans le véhicule. Les recherches ADN révèlent avec certitude que la victime est bien Thierry SAMAN, le propriétaire du véhicule, disparu depuis le 16 janvier 2003.
Deux hommes ont été mis en examen pour ce meurtre, un troisième, qui semble lui aussi impliqué, s'est donné la mort en fin d'année 2008. Tous les trois sont connus comme appartenant au grand banditisme parisien. L'un des deux mis en examen connaît bien les carrières de Saint-Leu d'Esserent pour les avoir parcouru longuement dans sa jeunesse.
Voici que prend fin un mystère que je suis depuis quelques années. Thierry SAMAN est bien mort, probablement exécuté par la pègre qu'il cotoyait à l'occasion. Le procès de ses assassins nous en apprendra peut être un peu plus sur les circonstances exactes de son exécution ainsi que sur le mobile qui les a conduits à commettre ce meurtre.
Sources : GAUTIER LECARDONNEL dans "Le courrier picard", édition du 10 janvier 2009
Deux hommes ont été mis en examen pour ce meurtre, un troisième, qui semble lui aussi impliqué, s'est donné la mort en fin d'année 2008. Tous les trois sont connus comme appartenant au grand banditisme parisien. L'un des deux mis en examen connaît bien les carrières de Saint-Leu d'Esserent pour les avoir parcouru longuement dans sa jeunesse.
Voici que prend fin un mystère que je suis depuis quelques années. Thierry SAMAN est bien mort, probablement exécuté par la pègre qu'il cotoyait à l'occasion. Le procès de ses assassins nous en apprendra peut être un peu plus sur les circonstances exactes de son exécution ainsi que sur le mobile qui les a conduits à commettre ce meurtre.
Sources : GAUTIER LECARDONNEL dans "Le courrier picard", édition du 10 janvier 2009