1 octobre 2009
4
01
/10
/octobre
/2009
20:58
Hitler, une femme ? Non, ami lecteur, je suis sérieux, voyez donc ce que nous apprend la science.
Souvenez-vous : Berlin, 1945. Avril. C'est "la bataille de Berlin".
Les Soviétiques, après avoir encerclé la capitale allemande, jettent leurs troupes contre la dernière poche de résistance nazie. L'artillerie est utilisée pour réduire en cendres toute résistance, les bombardements alliés anéantissent les espoirs des combattants allemands, les forces de l'armée rouge délogeant, poche après poche, immeuble après immeuble, les rares combattants. Parmi eux, beaucoup de fanatiques anti-bolchéviques ou nazis convaincus, dont les 400 français du bataillon Charlemagne, plus un ensemble hétérogène de Berlinois "militarisés", à commencer par de très jeunes enfants, 14, 15 ans, tout droit sortis des rangs des jeunesses hitlériennes.
C'est dans cette ville écrasée par la guerre, la rage, le feu et les atrocités qu'Hitler constate la fin du IIIe Reich, la défection de nombreux dignitaires nazis, l'approche inexorable des soviétiques et des américains... et qu'il décide de ne pas se laisser prendre vivant, de ne pas "tomber" entre les mains ennemies.
Souvenez-vous : Berlin, 1945. Avril. C'est "la bataille de Berlin".
Les Soviétiques, après avoir encerclé la capitale allemande, jettent leurs troupes contre la dernière poche de résistance nazie. L'artillerie est utilisée pour réduire en cendres toute résistance, les bombardements alliés anéantissent les espoirs des combattants allemands, les forces de l'armée rouge délogeant, poche après poche, immeuble après immeuble, les rares combattants. Parmi eux, beaucoup de fanatiques anti-bolchéviques ou nazis convaincus, dont les 400 français du bataillon Charlemagne, plus un ensemble hétérogène de Berlinois "militarisés", à commencer par de très jeunes enfants, 14, 15 ans, tout droit sortis des rangs des jeunesses hitlériennes.
C'est dans cette ville écrasée par la guerre, la rage, le feu et les atrocités qu'Hitler constate la fin du IIIe Reich, la défection de nombreux dignitaires nazis, l'approche inexorable des soviétiques et des américains... et qu'il décide de ne pas se laisser prendre vivant, de ne pas "tomber" entre les mains ennemies.
La bataille de Berlin
Le 30 avril, Adolphe Hitler se donne donc la mort dans son bunker, situé sous la Chancellerie. Il est historiquement admis qu'Adolphe Hitler et son épouse, Eva Braun, ont ingéré du cyanure et qu'Hitler, pour plus de réussite, et sur conseil de son médecin personnel, s'est tiré une balle de pistolet dans la tête.
Toujours selon les sources historiques, les restes d'Hitler auraient été brûlés, conformément à sa demande, dans les jardins de la chancellerie et ce quelques heures à peine avant l'arrivée de l'armée rouge dans ce dernier bastion nazi.
Ce qui se passe ensuite pour les restes du dictateur est soumis à caution du fait des nombreuses "situations" alléguées.
Toujours est-il qu'en 2000, une exposition sur les derniers jours du Reich est organisée à Moscou à l'occasion du 55e anniversaire de la victoire des alliés en 1945. Dans une des salles est exposée une pièce appartenant au service des archives de l'Etat : un fragment de crâne. Et pas n'importe lequel puisqu'il est présenté comme appartenant à Adolphe Hitler.
Toujours selon les sources historiques, les restes d'Hitler auraient été brûlés, conformément à sa demande, dans les jardins de la chancellerie et ce quelques heures à peine avant l'arrivée de l'armée rouge dans ce dernier bastion nazi.
Ce qui se passe ensuite pour les restes du dictateur est soumis à caution du fait des nombreuses "situations" alléguées.
Toujours est-il qu'en 2000, une exposition sur les derniers jours du Reich est organisée à Moscou à l'occasion du 55e anniversaire de la victoire des alliés en 1945. Dans une des salles est exposée une pièce appartenant au service des archives de l'Etat : un fragment de crâne. Et pas n'importe lequel puisqu'il est présenté comme appartenant à Adolphe Hitler.
Percé d'une balle et partiellement calciné, ce fragment de crâne peut correspondre à une preuve des faits tenus pour historiques quant aux derniers instants de la vie de Hitler.
Pourtant, un doute plane sur l'authenticité de ce crâne : après tout, les Soviétiques n'ont jamais été avares en matière de propagande et de "présentation" de preuves plus ou moins vraies. Les Russes de 2000 ont peut être, sans le savoir, repris à leur compte l'élément d'une guerre d'appareil.
Et voilà que l'on nous apprend, le 29 septembre 2009, que l'Université du Connecticut (USA), sur invitation du département des archives de Russie, a effectué des recherches et des analyses sur ce fragment de crâne et que celui-ci a appartenu... à une femme !
De quoi alimenter bien des fantasmes, n'est-ce pas ? D'où le titre un peu polémique que je donne à cet article ;)
A vrai dire, il est difficile de savoir si les soviétiques (du KGB) ont inventé à l'époque (en l'occurrence en 1970, date à laquelle les restes du cadavre auraient été exhumés pour être définitivement incinérés) cette histoire ou s'ils se sont complètement trompés sur l'origine de ce crâne, pensant à tort qu'il s'agissait de celui du dictateur allemand.
Toujours est-il que cette conclusion scientifique, appuyée par une expertise ADN, relance la thèse, par ailleurs minoritaire, selon laquelle Hitler ne serait pas mort dans son bunker berlinois et qu'il aurait fui Berlin. Une bien étrange remise en cause, en s'appuyant sur la mise à l'écart d'une pièce douteuse sortie d'un carton soviétique, de ce qui semble pourtant bien établi historiquement ...
Les amateurs de fictions historiques n'ont pas froid aux yeux, moi non plus :
Pourtant, un doute plane sur l'authenticité de ce crâne : après tout, les Soviétiques n'ont jamais été avares en matière de propagande et de "présentation" de preuves plus ou moins vraies. Les Russes de 2000 ont peut être, sans le savoir, repris à leur compte l'élément d'une guerre d'appareil.
Et voilà que l'on nous apprend, le 29 septembre 2009, que l'Université du Connecticut (USA), sur invitation du département des archives de Russie, a effectué des recherches et des analyses sur ce fragment de crâne et que celui-ci a appartenu... à une femme !
De quoi alimenter bien des fantasmes, n'est-ce pas ? D'où le titre un peu polémique que je donne à cet article ;)
A vrai dire, il est difficile de savoir si les soviétiques (du KGB) ont inventé à l'époque (en l'occurrence en 1970, date à laquelle les restes du cadavre auraient été exhumés pour être définitivement incinérés) cette histoire ou s'ils se sont complètement trompés sur l'origine de ce crâne, pensant à tort qu'il s'agissait de celui du dictateur allemand.
Toujours est-il que cette conclusion scientifique, appuyée par une expertise ADN, relance la thèse, par ailleurs minoritaire, selon laquelle Hitler ne serait pas mort dans son bunker berlinois et qu'il aurait fui Berlin. Une bien étrange remise en cause, en s'appuyant sur la mise à l'écart d'une pièce douteuse sortie d'un carton soviétique, de ce qui semble pourtant bien établi historiquement ...
Les amateurs de fictions historiques n'ont pas froid aux yeux, moi non plus :


Pour plus d'informations :
AFP - Le "crâne d'Hitler" conservé à Moscou est celui d'une femme
Libération - Un article publié à l'occasion de l'exposition de 2000
Crédits photographiques : AFP - Internet
Mots clés : Bataille de Berlin, Suicide d'Hitler, Crâne d'Hitler
AFP - Le "crâne d'Hitler" conservé à Moscou est celui d'une femme
Libération - Un article publié à l'occasion de l'exposition de 2000
Crédits photographiques : AFP - Internet
Mots clés : Bataille de Berlin, Suicide d'Hitler, Crâne d'Hitler