"Jacques Cartier rencontre alors Domagaya, le fils du chef amérindien de Stadaconé (Québec), affecté une semaine plus tôt d'un mal semblable (scorbut), et qui paraît guéri. Cartier, qui ne souhaite pas dévoiler la vulnérabilité de sa troupe, prétexte la maladie de son serviteur pour s'enquérir du remède utilisé par Domagaya. L'amérindien lui indique un arbre dont les feuilles et l'écorce, pilées et bouillies, permettent une guérison rapide. En six jours, le savoir-faire amérindien guérit totalement les membres de l'équipage, même ceux atteints de vérole depuis plusieurs années".
Jacques Mathieu, extrait de "A la recherche de l'arbre de vie"
article publié dans le mensuel "L'Histoire" n°352, p.28-29