8 mai 2009
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Le début de la fin !
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8 mai 2009
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"La flèche du parthe" est une expression figurée qui désigne une attaque verbale, ironique ou cruelle, qui est lancée à la fin d'une conversation et par laquelle un interlocuteur prend soudainement et traîtreusement le dessus.
La frise des archers - Musée du Louvre
(Image d'illustration - source : insecula.com)
Les Parthes constituaient un peuple antique localisé sur le plateau iranien. Ils ont laissé une trace de leur assez brève histoire en tenant tête avec réussite aux légions romaines en Méditerranée orientale.
L'une des techniques de combat des Parthes consistait en une retraite soudaine fasse à l'adversaire pour l'inciter à les poursuivre. Tout en galopant, les Parthes se retournaient alors sur leur monture et arrosaient de flèches leurs poursuivants qui se trouvaient ainsi exposés et incapables de riposter.
Image d'illustration - Archer à cheval
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5 mai 2009
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22:12
Je viens de regarder pendant une heure les débats à l'Assemblée Nationale sur le texte dit "HADOPI".
Les débats de l'Assemblée Nationale en direct
Voilà où nous en sommes : l'UMP soutient que les "avertissements" de l'HADOPI (le mél et le courrier recommandé) à un individu "ne portent pas grief" et, donc, ne peuvent être contestés. En clair : tant que la ligne internet n'aura pas été suspendue par l'HADOPI, l'individu mis en cause ne pourra contester ce qu'on lui reproche.
Souvenez-vous ce que je vous disais : le texte, qui inverse la charge de la preuve, et qui intervient dans un domaine technique de grande incertitude (30 à 40 % d'erreur d'identification des IP), crée une situation d'injustice majeure à l'encontre des individus "non téléchargeurs" qui sont pris par erreur dans la machine HADOPI. Souvenons-nous également qu'un fichier est constitué et que les données personnelles desdites personnes se retrouveront dans le fichier des "malfaisants" jusqu'à ce que l'HADOPI veuille bien les effacer en cas de bonne foi. On se souviendra, sur ce point, des ratés du STIC (fichier "police") et des égarements constatés dans la gestion des casiers judiciaires.
Pour mémoire : 1 000 coupures de ligne internet envisagées par jour (source : Christine Albanel)
=> Que des coupables ? <=
Soyons clairs : l'infraction prévue par le texte est "ne pas avoir protégé sa connexion qui a servi à...", pas "avoir téléchargé", la nuance est essentielle ! Nous sommes donc tous concernés :
1. La sécurisation d'une ligne internet est illusoire
2. Il sera matériellement impossible de *prouver* que la sécurisation était active au moment de l' "infraction".
Sans parler de l'inconstitutionnalité qui consiste à doter une autorité administrative de la capacité, en lieu et place d'un juge judiciaire (ce qui est la règle constitutionnelle en la matière), à porter atteinte à une liberté individuelle (accès à internet) qui, par ailleurs, est consacrée comme essentielle par le récent texte "Plan France Numérique 2012". Et si ce n'est pas l'inconstitutionnalité, ça sera l'Europe qui imposera l'incompétence de l'HADOPI et, donc, privera le texte d'une bonne partie de sa substance !
Petite remarque : "par principe", la majorité parlementaire rejette des amendements alors même que certains d'entre eux, de détail et très techniques, avaient pour objet de sécuriser le texte (un exemple : le fait que le fournisseur d'accès internet ne soit pas protégé s'il ne fournit plus l'accès à un "condamné" à la suspension alors même qu'il y est tenu par le contrat souscrit). Ce n'est pas très malin ;)
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4 mai 2009
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2 mai 2009
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08:05
Il va sûrement se marier aujourd’hui.
Ce devait être pour hier. En habit de gala, il était prêt. Il n’attendait que sa fiancée. Elle n’est pas venue. Elle ne peut tarder.
Glorieux, il se promène avec une allure de prince indien et porte sur lui les riches présents d’usage. L’amour avive l’éclat de ses couleurs et son aigrette tremble comme une lyre.
La fiancée n’arrive pas.
Il monte au haut du toit et regarde du côté du soleil. Il jette son cri diabolique :
Léon ! Léon !
C’est ainsi qu’il appelle sa fiancée. Il ne voit rien venir et personne ne répond. Les volailles habituées ne lèvent même point la tête. Elles sont lasses de l’admirer. Il redescend dans la cour, si sûr d’être beau qu’il est incapable de rancune.
Son mariage sera pour demain.
Et, ne sachant que faire du reste de la journée, il se dirige vers le perron. Il gravit les marches, comme des marches de temple, d’un pas officiel.
Il relève sa robe à queue toute lourde des yeux qui n’ont pu se détacher d’elle.
Il répète encore une fois la cérémonie.
Extrait de :
Jules Renard, Histoires naturelles (1894)
Photographie :
comprendre, parc floral d'Orléans, mars 2009
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