14 juillet 2008
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C'était il y a 10 mois :
Nous sommes donc le 28 septembre 2007, à Forest, dans la banlieue de Bruxelles (Belgique). Il est 17h30, dans le parc public "Duden" Très visibles, entre deux bancs, un tronc humain et deux cuisses sont découverts par un promeneur. Ce sont les restes d'un homme inconnu. A proximité des restes, sont posées deux feuilles au format A4 portant une l'inscription en lettres majuscules : Watashi wa Kira dess.
Source : police fédérale belge
Les recherches font vite apparaître que la phrase retranscrit du japonais et se traduit par "Je suis Kira". Quelques uns d'entre-vous auront déjà eu un sursaut... Cette phrase est tirée d'un manga, Death Note, dans lequel un jeune homme devient un meurtrier "justicier" en utilisant une méthode surnaturelle. Il devient Kira, considéré comme un dieu nettoyant la société des malfaiteurs.
Les restes humains trouvés à Forest seraient-ils le résultat d'un meurtre inspiré par un manga ? Tout ça, on l'a entendu il y a dix mois. Il était question d'une "farce d'étudiants en médecine" qui auraient pu voler quelques membres dans les frigos de la morgue universitaire et réaliser cette macabre mise en scène. Pour ma part, j'étais resté à cette explication, un humour "douteux", et qu'il n'y avait pas de "mort" réel. Oui mais voilà, dix mois plus tard, l'enquête n'a pas vraiment avancée et des éléments viennent suggérer un meurtre "inspiré" par le manga. Les restes humains appartiennent toujours à un homme inconnu. Tout juste les policiers belges annoncent-ils que l'homme est de race caucasienne (blanc)... et c'est tout ! Le médecin légiste n'a pas pu déterminer les causes de la mort. Le reste du corps (tête, bras, reste du thorax) est toujours manquant. Les restes ont été laissés à un endroit très visible, probablement quelques heures à peine avant qu'on ne le découvre. La mise en scène est claire : c'est une "provocation". Le meurtrier (?) voulait que l'on découvre ce qu'il avait fait ainsi que ses phrases énigmatiques.
Par contre, les restes macabres étaient imberbes, rasés ou épilés. Eléments de mise en scène ou ritualisation meurtrière ? Au mois d'avril, les policiers ont révélé un fait surprenant qui renforce cette idée de jeu de pistes : à partir des restes, un chemin avait été tracé à l'aide de grains de riz. Un chemin de 45 mètres qui menait jusqu'à un talus du parc jouxtant une voie de circulation. Là, dans la boue du talus, avaient été dessiné quelque chose. La police judiciaire belge pense que ce dessin est un idéogramme japonais, probablement l'idéogramme signifiant "soldat, combattant". ça pourrait coller... Mais d'autres lectures sont possibles puisque, dans la boue, il y a bien d'autres traits auxquels on ne donne pas d'explication. On parle d'un temple stylisé. Ou d'un idéogramme plus "complexe" avec une autre signification.
Une chose est sûre, c'est qu'il s'agit d'une découverte macabre scénarisée, inspirée par un manga japonais. Mais y'a-t-il eu un meurtre ? Les restes humains, bien qu'un peu dégradés, n'étaient pas putréfiés. Ils ont donc été dispersés peu de temps après la mort. Ou alors, ils ont été conservés dans un frigo. Alors, blague ou meurtre ? L'analyse graphologique des deux feuillets envisage qu'il pourrait y avoir deux scripteurs différents. Deux meurtriers... ou deux "metteurs en scène". Le mystère reste entier. A mon avis, s'il s'agit d'un meurtre, de nouveaux morts apparaîtront. Pour plus d'infos :
la page de la police fédérale belge
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Faits divers
13 juillet 2008
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19:43
Salut !
Cet article a pour objet de vous permettre de commenter le petit module des films vus que vous voyez dans la colonne de gauche sur la page d'accueil de mon blog.
Cet article est permanent, donc vous pouvez l'alimenter quand bon vous semble.
A vous de parler !
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Cinéma
13 juillet 2008
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11:13
Ces histoires de lupanar et de traversins en maçonnerie ont éveillé nos sens, il est nécessaire d'engager une page de détente avant de poursuivre. Je vous propose donc deux vidéos présentant deux thèmes musicaux tirés du film "Le dernier empereur".
La première vidéo présente l'orchestration du très beau thème de Ryuichi Sakamoto :
Ryuichi Sakamoto - Le dernier empereur (4'24)
La seconde vidéo est un montage de photographies illustré par le thème principal du film :
Le dernier empereur - thème principal (4'03)
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Musique
12 juillet 2008
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10:10
Encore un article bien racoleur puisque nous allons parler "Lupanar", qui est l'appellation antique des maisons closes. Le mot est resté dans la langue française puisqu'il est utilisé en argot pour désigner... la même chose ;)
Les prostitués de l'antiquité romaine étaient appelé(e)s "Louves" (Lupae), expression imagée pour désigner leur appétit dévorant pour les activités sexuelles ou en référence à leurs appels sonores (racolage) que l'on rapprochait du cri du loup en rut. C'est de ce nom, "Louve" (Lupa), que l'on a créé le terme de "Lupanar" désignant le lieu où ces hommes et ces dames exerçaient leur activité.
Le lupanar est donc, étymologiquement, l'antre de la louve et, pratiquement, un bordel :)
Lupanar de Pompéi (sur la gauche) - source
Nous parlions, il y a quelques jours, de Pompéi : il se trouve que le lupanar le plus célèbre y fut découvert en 1861. Contrairement à ce qui est écrit un peu partout sur Internet, Pompéi ne comporte que deux "vrais" lupanars, les autres lieux de commerce sexuel étant des formes moins abouties de bordel, des auberges adaptées pour la plupart, où l'activité principale était le débit de boissons chaudes ou froides et, accessoirement, la prostitution dans une ou deux chambres à l'étage. C'est notamment le cas du Thermopolium d'Asellina.
Le lupanar de Pompéi est situé à l'intersection de deux ruelles, dont la bien nommée "via del lupanare" ;) Les prostitués étaient autorisés à racoler les passants mais en restant dans la rue d'implantation du lupanar. Deux entrées permettaient d'y accéder, les "chambres" du rez-de-chaussée étant situées de chaque côté du couloir principal.
Le lupanar possède 10 chambres dont les plus classieuses sont situées à l'étage. Les murs y sont décorés de scènes érotiques qui, vraisemblablement, avaient pour objet de stimuler les clients ou, selon certaines hypothèses (moins vraisemblables), de préciser les spécialités de l'occupant(e) du lieu.
La prestation est sommaire, réalisée sur un lit de maçonnerie ou sur un lit en bois pour les clients les plus fortunés. Les prostitué(e)s sont des esclaves, résidant dans le lupanar, et placés sous la direction d'un patron, le lenon. La prostitution, bien qu'autorisée, est jugée infamante et il n'est pas de bonne réputation que de fréquenter ces lieux. La clientèle est donc principalement constituée de clients de passage, d'esclaves et des gens de petite condition. La prestation sexuelle étant indifféremment hétérosexuelle ou homosexuelle, il est doublement injurieux d'accuser un homme de la bonne société de fréquenter un lupanar.

Lit de maçonnerie avec traversin intégré
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Histoire
6 juillet 2008
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11:13
Sans commentaire.
Par Silvia Aloisi Reuters - Vendredi 4 juillet, 19h00
ROME (Reuters) - Les autorités italiennes ont déclaré l'"état d'urgence" sur le site archéologique de Pompéi afin de tenter de sauver l'un des plus importants vestiges culturels du monde romain négligé et dégradé pendant des années.
Cette mesure, en vigueur pour un an, permet au gouvernement de prendre des mesures de protection spéciales et de lever des fonds exceptionnels pour restaurer la cité romaine préservée par une pluie de cendres lors d'une éruption du Vésuve en l'an 79.
Un commissaire spécial pour Pompéi, site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, sera désigné, précise par ailleurs le communiqué officiel.
Les archéologues et les historiens de l'art déplorent depuis longtemps le peu d'attention porté au site, qui s'est dégradé en raison d'un manque d'investissements et où mauvaises herbes, détritus et graffitis s'accumulent. Ils dénoncent également des pillages, la présence de faux guides touristiques et le non-respect des emplacements de parkings.
Selon le quotidien Corriere della Sera, bon nombre des 1.500 maisons de Pompéi sont fermées au public, les fresques sont de plus en plus abimées et la restauration lancée en 1978 n'a jamais été achevée.
Chaque année, quelque 150 mètres carrés de fresques sont détruits en raison d'un manque d'entretien et 3.000 pierres se désintègrent, affirme Antonio Irlando, conseiller régional pour le patrimoine artistique, cité par le quotidien.
Les fouilles entreprises au XIXe siècle ont permis de mettre au jour environ les deux-tiers de la ville, située en Campanie. Le tiers restant enseveli est aujourd'hui inaccessible car la surface volcanique est désormais utilisée comme décharge sauvage.
Environ 2,5 millions de touristes visitent Pompéi chaque année.
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Histoire