30 juin 2008
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Les médias essayent actuellement de créer une polémique autour de cela : une assistante sociale a dénoncé à la police un sans-papier qu'elle avait rencontré dans le cadre de son travail. Le secret professionnel aurait dû primer, et rien ne la contraignait à dénoncer cet homme.
Je vais vous dire ce que j'en pense : je m'en fout complètement.
Mais j'offre à votre lecture réservée une autre histoire, un peu plus surprenante...
Dans une vie (professionnelle) antérieure, j'ai été amené à connaître une situation où des sans-papiers souhaitaient inscrire leurs enfants dans une école rurale.
Le personnel administratif de la collectivité en charge de l'école avait sollicité les avis juridiques de l'Etat pour savoir s'ils avaient l'obligation ou non d'inscrire les enfants. Je ne peux pas trop en dire, mais on les sentait plutôt motivés pour se décharger de ces "gens là". Mais, quelle que soit la situation administrative des parents, ils avaient l'obligation d'inscrire les enfants. La collectivité avait alors fait traîner les choses, espérant que les parents n'insisteraient pas...
Que nenni ! Les parents sont revenus, aidés ce coup-ci par un réseau associatif spécialisé dans le droit à la scolarisation.
Tenez-vous bien... la collectivité a alors saisi les renseignements généraux pour leur signaler l'affaire... Pas les gendarmes ou le service "étrangers" de la préfecture, mais les RG ! Rappelons quand même que l'histoire administrative des RG a démarré sous Vichy.
Notez bien que je n'ai rien contre les RG, c'est la dynamique intellectuelle de la collectivité que j'ai trouvé plutôt malsaine...
Je vais vous dire ce que j'en pense : je m'en fout complètement.
Mais j'offre à votre lecture réservée une autre histoire, un peu plus surprenante...
Dans une vie (professionnelle) antérieure, j'ai été amené à connaître une situation où des sans-papiers souhaitaient inscrire leurs enfants dans une école rurale.
Le personnel administratif de la collectivité en charge de l'école avait sollicité les avis juridiques de l'Etat pour savoir s'ils avaient l'obligation ou non d'inscrire les enfants. Je ne peux pas trop en dire, mais on les sentait plutôt motivés pour se décharger de ces "gens là". Mais, quelle que soit la situation administrative des parents, ils avaient l'obligation d'inscrire les enfants. La collectivité avait alors fait traîner les choses, espérant que les parents n'insisteraient pas...
Que nenni ! Les parents sont revenus, aidés ce coup-ci par un réseau associatif spécialisé dans le droit à la scolarisation.
Tenez-vous bien... la collectivité a alors saisi les renseignements généraux pour leur signaler l'affaire... Pas les gendarmes ou le service "étrangers" de la préfecture, mais les RG ! Rappelons quand même que l'histoire administrative des RG a démarré sous Vichy.
Notez bien que je n'ai rien contre les RG, c'est la dynamique intellectuelle de la collectivité que j'ai trouvé plutôt malsaine...