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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 16:11
Les médias essayent actuellement de créer une polémique autour de cela : une assistante sociale a dénoncé à la police un sans-papier qu'elle avait rencontré dans le cadre de son travail. Le secret professionnel aurait dû primer, et rien ne la contraignait à dénoncer cet homme.

Je vais vous dire ce que j'en pense : je m'en fout complètement.

Mais j'offre à votre lecture réservée une autre histoire, un peu plus surprenante...

Dans une vie (professionnelle) antérieure, j'ai été amené à connaître une situation où des sans-papiers souhaitaient inscrire leurs enfants dans une école rurale.

Le personnel administratif de la collectivité en charge de l'école avait sollicité les avis juridiques de l'Etat pour savoir s'ils avaient l'obligation ou non d'inscrire les enfants. Je ne peux pas trop en dire, mais on les sentait  plutôt motivés pour se décharger de ces "gens là". Mais, quelle que soit la situation administrative des parents, ils avaient l'obligation d'inscrire les enfants. La collectivité avait alors fait traîner les choses, espérant que les parents n'insisteraient pas...

Que nenni ! Les parents sont revenus, aidés ce coup-ci par un réseau associatif spécialisé dans le droit à la scolarisation.

Tenez-vous bien... la collectivité a alors saisi les renseignements généraux pour leur signaler l'affaire... Pas les gendarmes ou le service "étrangers" de la préfecture, mais les RG ! Rappelons quand même que l'histoire administrative des RG a démarré sous Vichy.


"C'est français, c'est la police française !"


Notez bien que je n'ai rien contre les RG, c'est la dynamique intellectuelle de la collectivité que j'ai trouvé plutôt malsaine...

29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 14:36
La verdict est tombé : la liaison WIFI entre mon PC et ma freebox fait planter mon ordinateur. Bilan :  restructuration de toute mon installation PC/Télé/Hifi.

L'obligation de m'adapter à un dysfonctionnement inattendu m'a permis d'améliorer un système que je tenais pour optimal. En effet, en restructurant, j'ai pu arriver à des choses positives inattendues : gagner de l'espace en déplaçant un meuble ou améliorer la liaison entre la box et la télé.

Voilà plusieurs jours que je pense au changement en tant que mode de vie. Cette expérience, anodine, me conduit à penser qu'il faut (obligation) se forcer pour changer les choses, même si elles paraissent globalement bonnes. Se satisfaire de la situation empêche de la repenser et donc de l'améliorer.


Chute libre - Un mec qui décide très soudainement de tout changer


Une autre tendance consiste à penser que l'insatisfaction ne permet pas d'accéder au bonheur : le changement régulier ne permet pas d'arrêter une situation acceptable et de créer une stabilité rassurante.

J'ai tendance à penser que le changement est un challenge de la vie, la remise en cause d'une situation oblige à anticiper, à s'adapter... à vivre ! Peut-on accepter *une* vie quand une infinité d'autres nous tendent les bras au quotidien ? Ami lecteur, sache que demain matin tu peux prendre un avion et partir vivre au Chili, quitter ton mari ou ta femme, claquer la porte de ton entreprise ou te mettre en pré-retraite pour vivre maintenant tes passions : qu'est-ce qui nous retient dans une situation si ce n'est des blocages psycho-sociologiques, un pseudo confort matériel, ou la peur ? L'essentiel, dans notre courte vie, doit-il être l'action ou la prévention ?

Hier soir, je me disais qu'il serait bien que le prépare une reconversion professionnelle avec une échéance de 10 ans. J'aime la nouveauté, cela me motive, et je sens que mon métier actuel ne me permettra pas de m'épanouir sur le plan personnel à moyenne échéance.

Changer de vie : un défi pour certains, une folie pour d'autres.


La Mongolie

26 juin 2008 4 26 /06 /juin /2008 17:23

Texte mis à jour


Rapport avec mon article récent sur le gouvernement français (gloire à lui et à sa descendance sur les 36 générations à venir) ou non, ce matin (26/06) je n'ai plus de connexion à internet. Pour vous dire que ça commence sévèrement à me gonfler cette rigolade numérique.

Vous imaginez votre bagnole qui démarre un jour sur trois, qui cale sans raison apparente sur le périph, qui affiche des voyants d'erreur sans explication.... Est-ce que c'est être trop exigeant, en 2008, d'attendre un service "nouvelle technologie" stable et un minum performant ? Un accès internet qui s'interrompt pendant 48h et qui redémarre tout aussi mystérieusement n'est pas un accès acceptable. On peut considérer que c'est bien peu de chose que d'être contraint à la "vie normale" pendant quelques jours, j'en suis tout à fait aise, mais il doit quand même être rappelé que ces services ne relèvent en rien de la magie ou de l'aléatoire et qu'il serait normal qu'ils fonctionnent sans à-coup.

La grande intelligence des fournisseurs d'accès internet, qui ont bien compris que "tout ça c'est pas parfait", c'est qu'ils en ont fait une force : quand le client cherche à régler ses problèmes intrinsèquement "normaux", il doit payer. La ligne chaude de mon FAI coûte 0,34 € la minute. Pas vraiment besoin de l'appeler en temps normal, comme pas mal d'entre-vous je sais me démerder avec mes problème d'informatique, mais quand ce sont des problèmes qui viennent d'ailleurs (équipements de l'opérateur, erreurs de câblages....) il faut bien aller leur parler. A 0,34€ la minute. Ce coup-ci, j'ai pris le parti d'attendre.... et ça a marché puisque ma connexion est repartie "soudainement", sous mes yeux, sans aucune raison. Mais, si j'avais attendu qu'un fil se rebranche tout seul dans un central téléphonique, j'aurais perdu autant de temps ! J'ai plus qu'à profiter avant la prochaine emmerde :-/

Autre truc qui me fait halluciner : il peut arriver que le fournisseur d'accès renvoie la responsabilité sur le dos de France Telecom qui reste propriétaire du réseau téléphonique (les tuyaux). Donc quand l'abonné à un fournisseur d'accès a un problème, il appelle son prestataire de service à 0,34€ la minute (il paye pour que son prestataire puisse faire son travail, on nage dans un non sens commercial). Puis, si le prestataire est taquin, il va dire que c'est de la faute à France Telecom et... tenez-vous bien.... c'est au client de faire le nécessaire auprès de France Telecom ! Dans n'importe quelle autre relation commerciale, ça aurait été le boulot du prestataire de service que de débrouiller la situation au profit de son client. Pas en matière d'internet. Le FAI fait la loi; envers et contre tous.

Votre voiture a des freins qui ne freinent plus, votre garagiste en commande et les installe, n'est-ce pas ? Et bien, dans le système "internet", le garagiste détecterait, après deux visites à 0,34€ la minute de prestation, que c'est les freins et vous demanderait d'aller acheter vos plaquettes avant de revenir le voir. Rajoutez à cela que ce garagiste est payé mensuellement pour vous fournir un véhicule en état de marche et vous comprenez le scandale de la relation commerciale dans laquelle se trouve le client des "nouvelles technologies".

Je n'ai pas de solution pour changer le système, mais je constate, année après année, que rien ne change et que le consommateur est toujours aussi faible... et méprisé.

Pour élargir un peu le sujet, le droit de la consommation, en France, est à reprendre en profondeur pour protéger un peu mieux les usagers des prestataires de service des nouvelles technologies (internet, téléphonie, télévision numérique...) contre les dérapages dans les relations commerciales. Combien de fois ai-je lu des histoires hallucinantes de clients largués dans la nature, obligés de payer pour un service dont il ne bénéficie pas, parce que leur prestataire ne sait pas régler leur problème mais connaît bien le numéro de compte du client. Il n'est pas normal que les clients n'aient, dans ce genre de situation, que la solution de saisir le juge de proximité pour obtenir la résiliation, qui tombe sous le sens, d'un service qui s'approche plus de l'exploitation que de la relation commerciale.

Un statut renforcé au profit des grosses associations de consommateurs pourrait être une solution. En France, à la différence d'autres pays de l'Union Européenne, les associations de consommateurs n'ont qu'un poids relatif dans l'économie nationale. Et pourtant, mieux structurées et dotées de pouvoirs spécifiques, elles pourraient jouer un rôle de régulation dans les relations actuellement déséquilibrées entre les prestataires de services "nouvelles technologies" et leurs clients.


24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 16:11


"La cérémonie de départ d'Israël du président français a été
brutalement interrompue par le suicide par balle d'un soldat israélien"


Rassurez-vous, Carla va bien !


Le gouvernement vient de se payer une campagne de pub (propagande) pour dire aux gens (nous) qu'il fait du bon boulot. On n'est jamais mieux servi que par soi-même.



Vous êtes impatients ? Bande d'ingrats !!!


Je n'y connais pas grand chose en publicité, mais quand je lis ça ...
"La Sécu propose de limiter le remboursement
des traitements des affections de longue durée"

... je me dis qu'il y a un problème dans le plan de comm...


C'est bien beau d'utiliser des fonds publics pour dire qu'on est beaux, forts et qu'on fait un travail génial, encore faut-il éviter de balancer ce genre de propos imbéciles entre deux pages d'auto-congratulation : dire qu'on va faire des économies sur le dos des gens gravement malades, c'est financer une magnifique contre-pub.

Bilan : la pub fait "plouf".

Plouf !


Moi, y'en a une que j'aime bien de pub...


... en plus, elle est plus efficace ;)

21 juin 2008 6 21 /06 /juin /2008 09:19
Bon, c'est la fête de la musique.

Et l'été, aussi, très accessoirement.

Et, de bien moindre importance, c'est le solstice d'été (mais qu'est-ce que ça a pu fouttre à nos ancêtres ces histoires de solstices, cette bande de brutes épaisses tout juste bonne à traîner leurs épouses par les cheveux et à trucider du mammouth ?1).

Donc, disions-nous, c'est la fête de la musique (c'est tellement plus simple de résumer le 21 juin de la sorte). Ce que je préfère dans cette fête de la musique, c'est que ça dégénère toujours2 à partir de 22h/23h. Demandez donc aux pompiers et aux policiers en poste ce soir là :)

Mais il est important de contribuer à la liesse, donc, bouteille de bière en main droite, barre de fer en main gauche, je vous propose une vidéo éculée de musique créative (reprise, certes, mais très bien arrangée) et exécutée avec talent.

Bonne fête de la musique ! (hic !)


 
Initialement vue 45 millions de fois sur Youtube

 

: Toi aussi, découvre l'ironie dans cette phrase en recherchant l'importance de ce jour dans la vie sociale celte et dans les cultes solaires primitifs. Une image d'un autre temps, probablement :

 

Stonehenge (source)



2 : Déterminez le résultat de l'équation suivante : chaleur + foule + alcool + phéromones + fatigue.