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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 21:19

Je vois que vous avez gardé gentillement mon blog et je vous en remercie :)

Rappel des épisodes précédents : j'ai demandé et obtenu ma mutation à Orléans.
Je suis donc parti trois jours dans cette ville pour y trouver un appartement.

La recherche était épuisante, trouver un logement est une activité anxiogène : que de dilemmes, de stress pour ne pas rater les opportunités, voir le plus possibles de logements avec des contraintes horaires, de bagnoles, de disponibilité etc... J'arrête là où je vais vous communiquer mon stress !

Bilan : en trois jours, j'ai vu des apparts neufs standing, des trucs plus quelconques, un appart au 9e étage du tour standing début 2000 et plein d'autres choses que j'ai oubliées ;) Bilan, j'ai choisi un appart en plein centre de la ville, dans de l'ancien rénové, dans une petite résidence, avec un grand balcon sans vis-à-vis, on entend que les oiseaux, je suis à 3 minutes à pied de mon travail et en une minute je suis sur les quais de Loire. Objectivement, rien qui va révolutionner la face du monde, mais l'appart est parfaitement insonorisé et je n'ai qu'un seul voisin (sous mon appart mais nous sommes isolés par une chape de béton). Gros gros gros critère de choix pour moi : être au calme ! Tout n'est pas "parfait" (un peu petit, parking en sous-sol peu pratique), comme le logement que j'habite actuellement et que je laisse à regret, mais ce sera un agréable chez moi.

Pas de photos de la bête (il y a tellement de malades sur le net...) mais je vous ferai voir Orléans quand je serai installé. La ville est vraiment très bien (commerces, propreté, transports, services...) et les gens très agréables. ça n'aurait pas été vrai, je vous l'aurai dit aussi ! Un vrai plaisir, et bravo à eux !

Je vous raconte ma vie, comme si vous en aviez quelque chose à faire ;) Vous n'avez qu'à me raconter la vôtre au lieu de me lire bêtement :)

Tout ça pour vous dire que je ne vous ai pas quittés pour rien, qu'il me reste encore pas mal de choses à faire pour préparer mon déménagement (dans un gros mois) mais que je suis revenu ! Je passerai donc progressivement vous lire et vous saluer, comptez sur moi !

Un tout petit message pour Monazimba : les chattes vont pouvoir profiter du balcon, quel bonheur !

A bientôt !
12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 09:34

Le 12 avril 1960
, il y a 48 ans jour pour jour, avait lieu en France le premier enlèvement crapuleux d'enfant. A l'occasion de cet anniversaire, retour sur un article publié sur mon ancien blog le 18 août 2007


Saint Cloud, 12 avril 1960, le premier kidnapping français


Fin d’après midi en ce 12 avril 1960. Sous la surveillance de sa nurse, Eric Peugeot, 4 ans, joue avec son frère dans un parc aménagé de Saint Cloud.

Soudain, la nurse se rend compte de la disparition d’Eric. Très vite, le scénario se dessine : un homme s’est approché de l’enfant, lui a parlé, et tous les deux sont partis en direction d’un petit sentier qui donne sur une impasse. Là, attendait une Peugeot 403 noire qui a démarré en trombe.

Eric Peugeot a été enlevé et le plus sordide reste à venir : au pied du toboggan sur lequel jouait le petit garçon, une enveloppe portant le nom de Roland Peugeot, le père d’Eric, le plus grand industriel français de l'époque, vient d’être retrouvée. Le texte est des plus inquiétants :


« Cher Monsieur Peugeot,

Voilà ce qu'on pourra lire dans les journaux si vous nous faites marrons : le jeune Peugeot, âgé de quatre ans, est mort après d'horribles tortures parce que ses parents ont refusé d'allonger 50 millions ou alors parce qu'ils ont été trop bavards avec la police. Je ne tiens pas à confier votre petit aux bons soins de mon ami Dédé : c'est un type très bien mais il est un peu dingue... »



S’ensuivent de longues heures de peur durant lesquelles la police place la ligne téléphonique du couple sur écoute. Le père d’Eric s’adresse aux ravisseurs le soir même au journal télévisé, visiblement troublé : « C'est un père à qui ont vient de prendre son enfant qui s'adresse à vous. Tous ceux qui ont des enfants et qui les aiment me comprendront, j'en suis sûr. Mon seul souci est de le retrouver sain et sauf le plus tôt possible. Je n'ai pas déposé plainte. Je prends l'engagement formel de demander que le ravisseur ne soit pas poursuivi ».

La remise de la rançon est organisée par un nouveau courrier des ravisseurs : 50 millions de francs (plus de 10 millions d’euros actuels) devront être remis passage Doisy (une petite rue étroite de Paris) à un homme qui prononcera le mot de passe : « gardez la clé ». Roland Peugeot se rend sur le lieu de rendez-vous, ayant insisté pour que les policiers ne compromettent pas la remise de la rançon et ce pour protéger la vie du petit garçon. La remise est brève, l’un des deux ravisseurs, qui s’est présenté au rendez-vous, donne le mot de passe, arrache la sacoche des mains de Roland Peugeot et s’enfuit en courant dans les petites rues adjacentes.


C’est Roland Peugeot lui-même qui ramène son fils, enveloppé dans une couverture, à son domicile parisien de la rue Victor Hugo, sous les applaudissements et les pleurs des curieux. L’enfant a été relâché vers minuit en plein Paris, sain et sauf.

Eric a été bien traité durant son enlèvement, il le dit lui-même devant les journalistes, il « s’est bien amusé ». On apprendra qu’il n’a pas eu peur, nourri de sucreries et de chocolat par ses ravisseurs qu’il considérait comme des amis et avec qui il jouait aux cartes.


Cette histoire retrace le premier « Kidnapping » français. La France découvrait avec horreur, et pour la première fois, que l’on pouvait enlever un enfant et le menacer de mort avec pour seul but que de se faire remettre de l’argent contre sa libération.

J’ai presque envie de dire que l’enquête qui s’en suivit, l'arrestation des deux ravisseurs et leur condamnation sont accessoires sur ce blog. Il faut néanmoins savoir que l’enlèvement était entièrement inspiré d’un roman noir américain
intitulé « Le Rapt », que les deux ravisseurs étaient des malfaiteurs de faible dimension, que la famille Peugeot a été ciblée au hasard dans le bottin mondain avec pour objectif de tirer le maximum d’argent de ce rapt.


C’est le train de vie des malfaiteurs qui a attiré l’attention des policiers et d’Interpol plus précisément. Ils ont été arrêtés à Megève 11 mois après la libération de l’enfant et ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle.

Depuis, ils ont purgé leur peine et se sont réinsérés dans la société. Je ne donnerai donc pas leurs noms, après tout, ils ont purgé leur peine et n’ont rien fait d’irrémédiable.

10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:28
Je vous l'avais annoncée il y a quelques jours, je vous propose d'écouter en ligne l'émission "2000 ans d'histoire" consacrée au thème "Rome et les Barbares".


(nécessite le logiciel real player)


L'invité de l'émission est Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, actuel président de l'établissement public qui gère le château de Versailles et, surtout, commissaire de l’exposition "Rome et les Barbares" qui se tient jusqu'au 20 juillet 2008 à Venise (Italie) au Palazzo Grassi.


Catalogue de l'exposition Catalogue de l'exposition


L'émission est dense puisqu'elle retrace, en 30 minutes, les relations de Rome avec ses nombreux voisins. De la défaite de Teutobourg, jusqu'à la chute de Rome en 476, en passant par la paix romaine et l'édit de Caracalla, tout est évoqué pour démontrer ce que sont les apports de Rome aux civilisations barbares et réciproquement.


Sarcophage de PortonaccioSarcophage de Portonaccio


Si l'écoute de cette émission vous a satisfait, je ne peux que trop vous conseiller de vous faire un cadeau utile, à savoir de vous commander en ligne (7,50 €) le numéro 327 de janvier 2008 du mensuel "L'Histoire" consacré au même thème : tout y est évoqué, sur 40 pages, de manière bien plus précise, agréable, et illustrée. Pour les lecteurs exigeants, vous pouvez vous procurer le catalogue de l'exposition du Palazzo Grassi (attention, l'ouvrage, très complet, est avant tout édité pour des spécialistes).

Enfin, pour faire le tour du sujet, consultez le site internet de l'exposition ! Une animation flash vous présente, en 31 feuillets, les principales pièces de l'exposition et les replace dans leur contexte historique.

De même, une Page du site de télérama sur laquelle vous trouverez une vidéo dans laquelle Jean-Jacques Aillagon présente 3 pièces de l'exposition (Sarcophage du Portonaccio, l’Aigle de Domagnano et le Dyptique de Rambona)

9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 09:57
Bonjour, amis lecteurs !

Je sais bien que je vous abandonne ces derniers jours, et il y a une raison à tout ça : je déménage bientôt !
Et oui, j'ai eu satisfaction pour ma demande de mutation et je pars à la fin du mois de mai. C'est donc la danse des appartements, déménageurs, résilitation etc... Bilan, entre ça et mon boulot actuel qu'il faut "boucler", ça bourre !

Pour autant, je ne vais pas vous laisser tomber :) J'ai quelques idées pour assurer la transition.

Je ne suis pas très bon critique cinéma, donc j'éviterai de tartiner des pages, ça serait indigeste. Pour autant, les visuels et musiques sont déjà bien parlantes.

Voilà de quoi démarrer (pour mon pote Psykotronik) :

Nikita - 1990


Bande annonce - 1991


Victor, nettoyeur

Oncle Bob

Mention spéciale pour :

Anne Parillaud

Eric Serra

5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 09:01
couverture l'histoire avril 2008
photo d'illustration : mai 1968

L'hebdomadaire "L'Histoire" n°330 du mois d'avril est en vente. Je ne suis pas en avance dans mes lectures et je ne peux pas vous en dire plus ;) Le dossier est consacré à mai 68. Le sommaire est disponible sur cette page.



Couverture le monde des religions avril-mai 2008

A lire de toute urgence, "Le Monde des religions" n°28 d'avril-mai 2008. Le dossier est consacré à la Naissance des Dieux. Le sommaire est visible sur cette page. A noter, un échange passionnant de points de vue entre Régis Debray et Frédéric Lenoir sur le caractère religieux du christianisme moderne.

Je ne connaissais pas ce bimestriel (qui parait tous les deux mois) : la qualité est au rendez-vous tant sur le contenu que sur la présentation. C'est un peu cher, 6 € le numéro, mais le coût se justifie (82 pages, qualité du papier, nombreux articles et diversité des thèmes).



couverture du livre l'énigme des blancs-manteaux de jean-françois parot

L'énigme des Blancs-Manteaux, ça c'est ce que je lis en ce moment. Un "roman policier" qui se déroule à Paris, sous le règne de Louis XV. L'auteur, Parot, est un diplomate français. Il a publié plusieurs romans policiers historiques qui mettent en scène un jeune détective breton. C'est très accessible, bien qu'écrit dans un style soutenu, le contexte social et culturel est très précis : petits métiers, fonctionnement d'une maison de tolérance, affaires de moeurs de l'époque, vocabulaire argotique ou militaire... Tout ceci est très réaliste. L'histoire de fond tient la route, un meurtre mystérieux, conclusion d'un écheveau de relations conflictuelles ou secrètes. En cours de lecture.


Ajout : mercredi 09 avril 2008, je vous suggère d'écouter l'émission "2000 ans d'histoire" consacrée à l'exposition "Rome et les Barbares" dont l'invité sera l'ancien ministre de la culture français Jean-Jacques Aillagon. L'exposition, qui se déroule à Venise, est l'évènement culturel européen de l'année 2008 dans le domaine de l'histoire. Voyez plutôt les pages qui y sont consacrées. Site officiel. Un numéro spécial de l'hebdo "L'histoire" lui avait d'ailleurs été consacré, les pièces majeures de l'exposition sont sublimes ! De quoi vous mettre l'eau à la bouche :

Buste de Marc-Aurèle


Page du sIte de télérama
sur laquelle vous trouverez une vidéo dans laquelle Jean-Jacques Aillagon présente 3 pièces de l'exposition (Sarcophage du Portonaccio, l’Aigle de Domagnano et le Dyptique de Rambona)