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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 15:41

Une série de noyades nocturnes à Bordeaux avait attiré l'attention des médias en 2012. Des étudiants, annoncés comme alcoolisés, étaient retrouvés noyés dans la Garonne quelques jours après avoir disparu à l'issue d'une sortie entre amis. La théorie d'un "pousseur", homicide, avait été envisagée compte tenu du nombre de noyades intervenues dans une période très courte.

 

A l'époque je m'interrogeais sur l'origine accidentelle de ces noyades, estimant que la loi des séries trouve nécessairement une limite quand elle devient atypique.

 

Je ne connaissais pas les éléments qui sont exposés dans le reportage "Les faits Karl Zéro - Les noyés de la Garonne" qui a été diffusé en janvier 2013 sur la chaîne 13e rue. Il faut voir le reportage avec un oeil critique d'autant plus que le parquet n'a pas souhaité apporter de regard contradictoire sur les situations évoquées. Toutefois, on peut être troublé par les faits qui sont rapportés, principalement au sujet du contexte de la disparition de Vincent ZECCA en mars 2012.

 

Le reportage est intéressant, je vous propose de le regarder ci-dessous (en espérant que la vidéo ne disparaitra pas trop vite de youtube). Mention particulière quant à l'attitude du parquet vis-à-vis des familles.

 

Les faits Karl Zéro - Les noyés de la Garonne (51'34)

 

16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 11:05

 

Le parquet de Saint-Nazaire est prudent et ne souhaite pas que les deux affaires criminelles soient trop vite rapprochées dans les médias, mais l'arrestation en Allemagne d'un meurtrier d'enfants pourrait accélérer la résolution du meurtre du petit Jonathan, 10 ans et demi, disparu dans la nuit du 6 au 7 avril 2004 de son centre de vacances de Saint-Brévin (Loire-Atlantique) et dont le corps avait été retrouvé six semaines plus tard, lesté au fond d'une mare, à 25 kilomètres du lieu de la disparition.

 

La porte de Calon (Guérande - Loire-Atlantique) - Lieu de la découverte du corps

La porte de Calon (Guérande - Loire-Atlantique) - Lieu de la découverte du corps

 

L'homme arrêté ce mercredi 13 avril 2011 à Hambourg a reconnu avoir commis trois meurtres d'enfants en Allemagne entre 1992 et 2001 ainsi qu'une quarantaine d'agressions sexuelles sur des mineurs. Surnommé "l'homme au masque" par la presse d'Outre-Rhin, il agissait ganté et masqué dans des camps de vacances, des campings ou des internats. S'il nie avoir commis d'autres meurtres en dehors de son pays, la police allemande le suspecte d'avoir commis au moins deux meurtres à l'étranger, dont celui d'un enfant de 11 ans au Pays-Bas en 1998 ainsi que le meurtre de Jonathan en 2004.

 

Les investigations vont donc s'accélérer sur cette piste "allemande", mais les similitudes entre les meurtres font naître, je crois, un véritable espoir de résolution de ce crime commis il y a sept ans maintenant. La gendarmerie nationale dispose de nombreux "éléments exploitables" prélevés sur le site de l'enlèvement de Jonathan et sur celui de la découverte du corps. Les comparaisons, notamment génétiques, pourront peut être permettre de confirmer rapidement l'implication de ce suspect.

 

Il faut noter qu'une cellule de la gendarmerie nationale, dite "cellule Jonathan", est restée très active sur ce meurtre, ayant d'ailleurs lancé un appel à témoin au début du mois d'avril 2011, et qu'un site internet dédié à la recherche d'informations ou de témoignages avait été mis en ligne en 2008 dans l'espoir de faire progresser l'affaire. Enfin, on se rappellera que l'affaire Jonathan avait été le thème du premier numéro de l'émission télévisée "Non élucidé", présentée par Arnaud Poivre d'Arvor et diffusée en novembre 2008. La piste allemande y avait été explicitée et décrite comme une piste très sérieuse.

 

27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 10:49
Le petit parisien - 30 septembre 1902 - Mort de Zola

 

 

Émile Zola est mort le 29 septembre 1902 dans la chambre à coucher de son domicile parisien, 21bis rue de Bruxelles. Les circonstances paraissent être celles d'un accident domestique, une cheminée "qui tire mal" ayant provoqué, pendant la nuit, une intoxication au monoxyde de carbone du couple Zola.

 

Les circonstances de l'accident ont généré quelques interrogations, du fait notamment que la cheminée avait parfaitement fonctionné jusqu'à la veille de l'accident et qu'elle ne semblait plus dysfonctionner moins de 15 jours plus tard. Mais dans un contexte social agité (fermetures des congrégations dans le prolongement de la loi de 1901 sur les associations), le pouvoir politique ne semble pas avoir réellement cherché à mettre en lumière un éventuel assassinat de Zola, écrivain honni par l'extrême-droite française.

 

C'est en 1953, soit près de 50 ans après la mort de l'écrivain, que l'affaire rebondit : un pharmacien apporte un témoignage digne de confiance, et d'intérêt, selon lequel un homme de sa connaissance lui aurait livré un secret lors d'un voyage en train. La confession de cet ancien fumiste, un artisan spécialisé dans les cheminées, porte sur la mort d'Emile Zola : la mort n'était pas accidentelle. Travaillant sur les toits des immeubles de ce quartier, le fumiste, fortement impliqué dans la ligue des patriotes (extrême-droite), aurait, selon ses dires, décidé de boucher volontairement la cheminée de Zola. Le lendemain de la mort de l'écrivain, le fumiste serait revenu pour déboucher la cheminée. Ni vu, ni connu.

 

Ce témoignage, crédible bien que difficilement vérifiable, conforte une thèse majoritairement partagée sur l'origine criminelle de la disparition d'Émile Zola. Mais le fumiste était-il le seul impliqué dans ce sabotage ? Avait-il vraiment pour but de tuer Zola ou juste de lui "pomper l'air" (malveillance) ?

 

Pour plus d'informations, le livre "Zola assassiné" de Jean Bedel et Henri Mitterand, l'émission "L'heure du crime" diffusée le 24 février 2011 sur RTL et un article sur wikipédia. Illustration : extrait de l'article publié le mardi 30 septembre 1902 dans "Le petit parisien"

 


19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 07:47

"Il a dû mettre sa prothèse pour descendre plus commodément jusqu'à la guillotine qu'on avait d'ailleurs mise dans un coin dans une espèce de préau. On aurait dit que la honte commençait à gagner".
Emile Pollack, avocat de Djandoubi

Hamida Djandoubi guillotiné le 10 septembre 1977Photographie d'Hamida Djandoubi (L’'Aurore, 12 septembre 1977)


Il y a un peu plus de 30 ans, le samedi 10 septembre 1977 à 4h40 du matin, Hamida Djandoubi a été guillotiné dans la cour de la prison des Baumettes à Marseille. Il fut le dernier condamné à mort à être exécuté en France.

Ce tunisien de 28 ans a été condamné à la peine de mort en 1977 pour "Assassinat, viol, coups et blessures avec préméditation et port d'arme". Djandoubi a reconnu les faits, sa culpabilité ne faisait aucun doute.

L'histoire est sordide. Né en 1949 en Tunisie, Hamida Djandoubi émigre en France en 1968. En 1971, il perd une partie de sa jambe droite dans un accident du travail. En 1973, Djandoubi essaye de prostituer de force Elisabeth Bousquet, sa jeune maîtresse de 20 ans, mais elle porte plainte contre lui. Il est condamné à une peine de prison ferme.

En 1974, Djandoubi sort de prison sous le régime de la liberté conditionnelle. Il jure de se venger d'Elisabeth Bousquet. Alcoolique et violent, Djandoubi est le proxénète de deux femmes mineures, Amaria et Annie, âgées de 15 ans, qu'il force à travailler pour son compte.

Le 3 juillet 1974, Djandoubi met en oeuvre sa vengeance. Il enlève Elisabeth Bousquet, la conduit chez lui , au 17 de la rue Villa-Paradis à Marseille, et la torture pendant plusieurs heures en présence des deux femmes qu'il prostitue. Il termine son ignoble périple le lendemain matin en entraînant Elisabeth Bousquet dans un cabanon de Lançon-de-Provence, à une quarantaine de kilomètres de Marseille, pour l'y étrangler. Le corps sera retrouvé par des enfants quelques jours plus tard.

L'identité du corps ne sera établie qu'un mois plus tard. Les deux témoins des tortures subies par Elisabeth Bousquet en profitent et dénoncent Djandoubi à la police.

Le 25 février 1977, à l'issue de deux jours de procès, la cour d'Assises des Bouches du Rhône condamne Djandoubi à la peine de mort. Le pourvoi en Cassation est rejeté le 8 juin 1977, la grâce présidentielle est rejetée dans la foulée.

Le samedi 10 septembre 1977, à 4h40 du matin, Hamida Djandoubi est guillotiné dans la cour de la prison des Baumettes à Marseille.

Pour en savoir plus :
- Une page en anglais réalisée en support d'un livre
25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 10:58
Christophe Hondelatte, l'animateur de "Faites entrer l'accusé" sur France 2, accuse la chaîne NT1 d'avoir pastiché son émission : en cause "Affaires criminelles", présentée par Yves Rénier, qui serait, toujours selon Hondelatte, une "copie chinoise" de "Faites entrer l'accusé".

http://www.france5.fr/medias-le-magazine/index-fr.php?page=video&article=239

Christophe Hondelatte Faites entrer l'accuséYves Rénier Affaires criminelles











                      Faites entrer l'accusé (F2)                             Affaires criminelles (NT1)