10 avril 2008
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Je vous l'avais annoncée il y a quelques jours, je vous propose d'écouter en ligne l'émission "2000 ans d'histoire" consacrée au thème "
Rome et les Barbares".
(nécessite le logiciel real player)
L'invité de l'émission est Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture, actuel président de l'établissement public qui gère le château de Versailles et, surtout, commissaire de l’exposition "Rome et les Barbares" qui se tient jusqu'au 20 juillet 2008 à Venise (Italie) au Palazzo Grassi.
Catalogue de l'exposition
L'émission est dense puisqu'elle retrace, en 30 minutes, les relations de Rome avec ses nombreux voisins. De la défaite de Teutobourg, jusqu'à la chute de Rome en 476, en passant par la paix romaine et l'édit de Caracalla, tout est évoqué pour démontrer ce que sont les apports de Rome aux civilisations barbares et réciproquement.
Sarcophage de Portonaccio Si l'écoute de cette émission vous a satisfait, je ne peux que trop vous conseiller de vous faire un cadeau utile, à savoir de vous
commander en ligne (7,50 €) le numéro 327 de janvier 2008 du mensuel "L'Histoire" consacré au même thème : tout y est évoqué, sur 40 pages, de manière bien plus précise, agréable, et illustrée. Pour les lecteurs exigeants, vous pouvez vous procurer le catalogue de l'exposition du Palazzo Grassi (attention, l'ouvrage, très complet, est avant tout édité pour des spécialistes).
Enfin, pour faire le tour du sujet, consultez
le site internet de l'exposition ! Une animation flash vous présente, en 31 feuillets, les principales pièces de l'exposition et les replace dans leur contexte historique.
De même, une
Page du site de télérama sur laquelle vous trouverez une vidéo dans laquelle Jean-Jacques Aillagon présente 3 pièces de l'exposition (Sarcophage du Portonaccio, l’Aigle de Domagnano et le Dyptique de Rambona)
Publié par comprendre
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Histoire
5 avril 2008
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L'hebdomadaire "
L'Histoire" n°330 du mois d'avril est en vente. Je ne suis pas en avance dans mes lectures et je ne peux pas vous en dire plus ;) Le dossier est consacré à mai 68. Le sommaire est disponible
sur cette page.
A lire de toute urgence, "
Le Monde des religions" n°28 d'avril-mai 2008. Le dossier est consacré à la Naissance des Dieux. Le sommaire est visible
sur cette page. A noter, un échange passionnant de points de vue entre Régis Debray et Frédéric Lenoir sur le caractère religieux du christianisme moderne.
Je ne connaissais pas ce bimestriel (qui parait tous les deux mois) : la qualité est au rendez-vous tant sur le contenu que sur la présentation. C'est un peu cher, 6 € le numéro, mais le coût se justifie (82 pages, qualité du papier, nombreux articles et diversité des thèmes).
L'énigme des Blancs-Manteaux, ça c'est ce que je lis en ce moment. Un "roman policier" qui se déroule à Paris, sous le règne de Louis XV. L'auteur, Parot, est un diplomate français. Il a publié plusieurs romans policiers historiques qui mettent en scène un jeune détective breton. C'est très accessible, bien qu'écrit dans un style soutenu, le contexte social et culturel est très précis : petits métiers, fonctionnement d'une maison de tolérance, affaires de moeurs de l'époque, vocabulaire argotique ou militaire... Tout ceci est très réaliste. L'histoire de fond tient la route, un meurtre mystérieux, conclusion d'un écheveau de relations conflictuelles ou secrètes. En cours de lecture.
Ajout : mercredi 09 avril 2008, je vous suggère d'écouter l'émission "
2000 ans d'histoire" consacrée à l'exposition "Rome et les Barbares" dont l'invité sera l'ancien ministre de la culture français Jean-Jacques Aillagon. L'exposition, qui se déroule à Venise, est l'évènement culturel européen de l'année 2008 dans le domaine de l'histoire. Voyez plutôt
les pages qui y sont consacrées.
Site officiel. Un numéro spécial de l'hebdo "L'histoire" lui avait d'ailleurs été consacré, les pièces majeures de l'exposition sont sublimes ! De quoi vous mettre l'eau à la bouche :
Buste de Marc-Aurèle
Page du sIte de télérama sur laquelle vous trouverez une vidéo dans laquelle Jean-Jacques Aillagon présente 3 pièces de l'exposition (Sarcophage du Portonaccio, l’Aigle de Domagnano et le Dyptique de Rambona)
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29 mars 2008
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Dans le prolongement de mon article sur l'exposition Babylone, je vous propose un article publié sur mon ancien blog au sujet d'un dieu mésopotamien du nom de Pazuzu. Les différentes pièces proposées ci-dessous sont présentées dans le cadre de l'expo du Louvre.
Pazuzu est un démon mésopotamien d'origine assyrienne. Il est le roi des démons du vent. Il était invoqué pour protéger les femmes enceintes et les malades.
Musée du Louvre
Plaque des Enfers, Musée du Louvre
Probable représentation animale de Pazuzu
Lamashtu, dieu-démon que conjure l'invocation de Pazuzu, British Museum

Tête de Pazuzu, British Museum
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21 mars 2008
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Mon ami
D&D semblait dire que l'édition des articles étaient désormais plus difficile sur over-blog. Tu m'écouteras en boucle l'album de
Jero pour la peine car ce n'est pas vrai ! ;)
Pour en revenir à nos moutons, je vous propose de découvrir quelques images supplémentaires de ma visite au Louvre (Paris, capitale of France).
A une certaine période, les Egyptiens de l'antiquité tenaient le chat pour un être quasi divin puisqu'il passait pour être une incarnation d'une divinité protectrice, Bastet. On trouve donc toutes sortes de représentations de nos amis félins dans la partie "Egyptienne" du Louvre.
On l'a vu 40 000 fois en photos dans tous les bouquins, mais les momies de chats (et puis de plein d'autres choses dont des crocodiles ou des ibis) sont vraiment surprenantes ! Je conseille la photo au flash pour faire apparaitre des détails très intéressants :
Le suite au prochain numéro ! Je tenais aussi à dire que je pensais très fort à
Monazimba quand j'ai visité cette partie "féline" du Louvre ;) Bisous ma belle !
PS : Je suis l'auteur de ces photos, que votre coeur soit bouffé par la grande dévoreuse si vous osez me les voler pour les publier sur votre skyblog ! ;)
Publié par comprendre
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8 mars 2008
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Dans le film "La légende de Suriyothai", on peut observer les ravages causés par la petite vérole. Nous sommes au XVIe siècle et rien ne peut venir en aide aux malades...
La petite vérole n'est pas une maladie vénérienne, mais une maladie virale mieux connue sous le nom de variole. Cette qualification de "petite vérole" fait référence à l'apparition de pustules sur la peau lorsque la maladie se déclare. Par ailleurs, c'est une "petite" vérole, la "grande" vérole étant ni plus ni moins que la syphilis qui elle, pour le coup, est bien une maladie vénérienne.
Je vous épargnerai les photos des malades, c'est moche, les peaux sont pleines de vésicules, les malades souffrent (fièvre, système respiratoire fortement perturbé, inflammation cutanée...). La maladie tue 1/4 des malades, laissant les survivants défigurés pour le reste de leur vie (la peau reste grêlée).
Je vous vois déjà paniquer et vous jeter sur votre carnet de santé pour vérifier vos vaccins : dormez tranquilles, braves gens, la maladie est éradiquée depuis 1980 ! Mais alors, pourquoi venir vous embêter avec cette saloperie puisqu'elle ne concerne plus personne ? Et bien, au fil de mes lectures, j'ai découvert que la dernière épidémie de variole en France était particulièrement intéressante... Voyez plutôt !
Nous sommes à la fin de l'année 1954. Blessé en Indochine, le sergent Debuigny, "para", est rapatrié en France pour y être soigné. Il rapporte dans ses bagages quelques vêtements de soie pour sa famille, un "souvenir". Problème... les soieries sont infectées par le virus de la variole. Rapidement, l'hôpital de Vannes, ville où est installée la famille du militaire, voit arriver des malades suspects. Un... trois... cinq... douze ! C'est une épidémie !
Le 1er janvier 1955, le ministère de la santé est informé de ces cas suspects. Le 2 janvier au matin, l'épidémie de variole est fortement suspectée par les médecins, appuyés dans leurs conclusions par un médecin de l'armée coloniale française. Le 4 janvier, l'Institut Pasteur confirme que le virus de la variole était bien à l'origine de l'épidémie.
Campagne de vaccination à Vannes en 1955
Pendant les 10 jours qui suivent, une campagne de vaccination obligatoire est organisée dans le ressort de l'hôpital de Vannes : il faut dire que l'épidémie touche déjà plus de cinquante personnes et a provoqué la mort de neuf malades.
La ville devient "dangereuse" : les réunions publiques sont annulées, les médias s'en donnent à coeur joie contre Vannes la pestiférée. La maladie est combattue efficacement et l'épidémie est vaincue. Néanmoins, le bilan est lourd : 73 personnes ont été contaminées, 16 personnes sont décédées.
Ultime coup de la petite vérole en France : le directeur départemental de la santé du Morbihan, le Docteur Guy Grosse, très impliqué dans la lutte contre l'épidémie, est lui-même emporté par la maladie le 24 janvier 1955. Il sera cité, à titre posthume, à l'Ordre de la Nation.
Portrait du Docteur Guy Grosse
Les informations sur l'épidémie et les photographies illustrant ce récit sont tirées du site internet de l'hôpital Charcot de Caudan.
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