30 janvier 2010
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Un article publié sur Le Monde.fr qui nous donne quelques informations sur la médecine de guerre pratiquée, peut être de manière un peu précipitée, sur les blessés haïtiens.
A Port-au-Prince, des amputations par milliers...
sous la plume de Annick Cojean, 30 janvier 2010
Extrait : Sophie Grosclaude, une jeune chirurgienne orthopédiste française, engagée dans la Chaîne de l'Espoir, opère à la clinique Lambert, à Pétionville, dans la banlieue de Port-au-Prince. Elle non plus ne mâche pas ses mots. Elle revient "effarée" d'une discussion avec un chirurgien américain rencontré à l'hôpital israélien, qui pliait bagages. "Je lui racontais que pour réparer les fractures, je faisais exactement comme en France, en posant des clous et des fixateurs externes dont on dispose désormais en grand nombre." Et alors ? "Il trouvait ça fou ! Il me disait: “A quoi bon ? Ce pays est trop pauvre. Il n'y aura pas de suivi médical sérieux de vos patients. C'est tellement plus simple de les amputer. C'est propre, définitif…”"
Je crois que la question de fond, celle de la pratique d'une médecine de guerre ou d'une médecine à l'occidentale, se pose assez justement, même si l'article semble en douter.
A Port-au-Prince, des amputations par milliers...
sous la plume de Annick Cojean, 30 janvier 2010
Extrait : Sophie Grosclaude, une jeune chirurgienne orthopédiste française, engagée dans la Chaîne de l'Espoir, opère à la clinique Lambert, à Pétionville, dans la banlieue de Port-au-Prince. Elle non plus ne mâche pas ses mots. Elle revient "effarée" d'une discussion avec un chirurgien américain rencontré à l'hôpital israélien, qui pliait bagages. "Je lui racontais que pour réparer les fractures, je faisais exactement comme en France, en posant des clous et des fixateurs externes dont on dispose désormais en grand nombre." Et alors ? "Il trouvait ça fou ! Il me disait: “A quoi bon ? Ce pays est trop pauvre. Il n'y aura pas de suivi médical sérieux de vos patients. C'est tellement plus simple de les amputer. C'est propre, définitif…”"
Je crois que la question de fond, celle de la pratique d'une médecine de guerre ou d'une médecine à l'occidentale, se pose assez justement, même si l'article semble en douter.