MARGINAL CALL, le premier long métrage de (copier/coller) J. C. Chandor, également scénariste.
Holy SHHHHH...
Un trader qui découvre que le marché mondial est sur le point de se casser la gueule. Panique à bord. Mais les loups reprennent vite la main.
C'est intéressant de voir, à l'instar de "Wall Street : money never sleeps", que l'on peut faire un thriller dans un monde, celui de la finance internationale, qui s'y prête assez peu dans une première approche.
Je rédige mon avis dès la sortie de la projection car je sens que l'avalanche de critiques positives "un peu partout" va me brider : si le film est bon, il est regretable que l'excès de cynisme tue la crédibilité du message.
Si j'en crois ce que me dit cette courbe...
Pareillement, je n'ai pas eu de passion pour le jeu des acteurs : ils servent tout à fait correctement l'ambiance du film et son scénatio "qui monte en puissance" mais sans pour autant briller par leur performance.
Mentions spéciales pour deux ou trois monologues peu naturels ("je démarre mes deux minutes de philosophie existentielle Michel, accroche toi à ton croissant et boucle là s'il te plait") et les trois dernières minutes du film qui sont tout sauf une belle sortie (n'en déplaise à ceux qui y verront... ce qu'ils veulent y voir !).
En réusmé : pour un premier film, c'est un bon film. Pas sûr que cela soit le meilleur film du genre. Pas sûr non plus qu'il marque durablement son genre.